Relations aux autres, à soi-même et bien-être mental

En cette fin d’année j’ai fait un peu le bilan, de l’année écoulée mais aussi des précédentes, c’est peut être l’avancée dans l’âge et dans les étapes de la vie qui me rappelle de regarder dans le rétroviseur de temps en temps. Et je me rends compte, de l’importance des relations. De la complexité à en garder des saines, et à se trouver soi-même au milieu.

lecture du moment pour croquer la pomme

Je crois que je vous en ai déjà parlé, je m’intéresse au développement personnel depuis mes 13-14 ans. La relation aux autres fait partie intégrante de plein de sujets qui s’y rapportent. Et plus je continue à enrichir mes connaissances là dessus, plus je comprends des choses, plus j’ai l’impression de me poser encore plus de questions et de me remettre moi-même sans cesse en question. Hyper constructif en général, je trouve, à force je me demande si trop le faire démontre plutôt un manque de confiance ? J’alterne les phases super-confiante et complètement-déboussolée, comme je suppose beaucoup de monde, et si j’en ai l’habitude cela commence à me peser.

Je sais bien, c’est le rythme de le vie, c’est simplement humain, on ne peut pas vivre sur son petit nuage 365 jours par an (même si j’aimerais 🙂 ) ni se sentir au fond de la cave (belle image n’est ce pas) 365 jours par an, parce qu’on a des sentiments et des émotions humaines. Pourtant je fais partie des gens qui sont persuadés qu’on peut influencer son moral, son mental, sa réussite, fervente adepte du quand on veut on peut pour la plupart des choses, qui croit que la volonté personnelle et l’investissement sont clefs dans le succès même s’ils ne sont pas seuls dans la balance. Du coup quand j’ai un succès modéré pour lequel j’ai fait des efforts modérés c’est ok puisque c’est ce qui correspond, mais quand je n’arrive pas à réaliser quelque chose comme je le souhaiterais, quand je ne ressens pas la sensation de plénitude et de bien-être attendue, c’est forcément de ma faute. C’est forcément par flemme, parce que je suis inintéressante, nulle, par manque de talent ou manque de motivation ce qui n’est pas acceptable sur ma planète… Sauf quand les autres entrent en jeu. Puisque là, c’est encore pire à gérer pour moi en fait. Parce que j’estime que l’on ne contrôle pas les autres et que l’on ne doit pas chercher à le faire puisque chacun est libre, que la richesse des relations provient de ces différences. Les conflits aussi. Et les relations saines le sont grâce à la compréhension mutuelle, l’interdépendance.

Si nous pouvons aisément concevoir que chacun ait son mode de fonctionnement il y a toujours des cas que l’on trouvera totalement inappropriés, que l’on estime hors de notre cadre mais hors de toute logique bienveillante même. Dans mon cas le manque de considération ou de respect, l’injustice, la mauvaise foi, l’égoïsme mal placé me font généralement tiquer, ce sont des exemples il y en a d’autres. S’il s’agit d’un inconnu ou d’un proche avec qui on se retrouve dans un cas problématique, l’impact est différent, déjà face à quelqu’un qui ne compte pas on ressent tout de suite une réaction physiologique (coeur qui bat, sensation de pic d’adrénaline, sourcils qui froncent…), et alors face à quelqu’un qui compte, la complexité du besoin d’être aimé et de continuer à l’être tout en faisant passer les messages sans agressivité vient se mélanger à toutes ces sensations et paf : anxiété !

Quand je me rappelle certaines fois où j’ai dû entrer en conflit avec des amis ou des proches, j’en ai encore des souvenirs gênants et je me demande parfois comment nous aurions pu gérer autrement, souvent je me rends compte que leur réaction était tellement intolérable pour moi que je ne savais pas mettre les mots précis sur ce que je ressentais sur le coup. C’était évident voyons, comment osaient ils ! Mais comment pouvaient ils ressentir ce que je ressentais puisqu’eux n’étaient pas dans ma position ? Les relations aux autres vous font grandir et vous permettent d’apprendre sur vous-même, en vous ouvrant à d’autres vision des choses, aussi négatives ou bienveillantes soient elles.

Quand on rencontre ou qu’on apprécie des gens on a envie de les connaître, on leur pose des questions, et c’est super intéressant. Et puis, personnellement parfois j’évite d’en poser trop car j’ai cette impression d’être intrusive et d’entrer trop dans l’espace personnel de l’autre, j’ai l’impression d’être la chieuse qui pose trop de questions, il faut un juste milieu, un juste moment. Cela peut être pris pour du désintérêt, ou autre je ne sais pas trop en fait (note à moi-même : se filmer pendant une journée pour se voir comme un spectateur, bonne idée ?), alors que cela part réellement d’un bon sentiment. Des fois je vois que je fais bien de me taire puisque les réponses commencent à montrer des signes de lassitude, des fois aussi je n’ai pas non plus envie qu’on m’en pose puisque j’ai envie d’être dans ma bulle. Bref.

J’ai l’impression que plus je me documente plus j’ai à apprendre, qu’en fait je n’ai rien compris. Et puis le lendemain c’est l’inverse, il se passe quelque chose et c’est l’étincelle qui fait que, mais si, j’étais complètement dans le vrai ! Me voilà rassurée. Au final cette ambivalence me fait tout de même douter, comment faire passer ses messages et être entendu et surtout compris sans conflit et sans jugement. Et puis, on a des degrés d’attentes diverses selon les relations, la personne en face en a d’autres. J’en oublie que les autres ne se remettent pas toujours en question au moment où vous le faites, et finalement leur aplomb les fait parfois rester sur leurs positions quand on remet en cause les siennes. Finalement dans ces cas là on ne s’affirme pas. On fait le dos rond. On passe toujours après et « ce n’est pas grave » puisque ce n’est pas le plus important (c’est justement dans ce cas que ça l’est). On se documente. Ca nous refait douter. Le serpent qui se mord la queue.

La clef du succès ce ne sont pas les cas ou l’un perd et l’autre gagne, ce sont des relations gagnant-gagnant, ce sont des échanges où chacun fait un pas vers l’autre et veut lui apporter quelque chose. Vous savez, cette sensation d’épanouissement et d’accomplissement quand on y arrive, bonheur total. Encore faut il que l’autre soit dans ce mood quand vous y êtes aussi, rien de plus frustrant que de parler à un mur et de sentir incompris.

C’est le bordel en fait ! Je pense que tous les changements récents dans ma vie ont contribué à me montrer ce sentiment qui m’apparait de temps en temps. En 2020 j’aimerais avoir des relations plus cool avec moi-même et mettre les clefs dans les serrures de ceux qui comptent vraiment pour moi (oh c’est bô ❤ ). Et j’aimerais tellement avoir la sensation que mes proches en face ont cette même envie envers moi. J’ai lu quelque chose il y a peu qui disait (en gros) « vous tombez amoureux des gens qui vous font aimer la personne que vous êtes quand vous êtes en leur présence ». Tellement vrai. Pendant un moment je sais que j’étais cette personne, je sais que j’étais tournée vers mes proches avec le bon dosage et que mes relations m’enrichissaient énormément, je souhaite revenir à cet état de gratitude et récolter la bienveillance moi aussi. Comment s’y prendre ? Je m’arrête là parce que ça va se compliquer 😉

Et vous, une réaction sur le sujet ? Comment vous positionnez vous ? Vos relations sont elles épanouissantes ? Comment faite vous en cas d’incompréhension ? Quels cas vous apportent le plus de bonheur ?

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